Notre Hommage : Juan Gonzalez-Vega est un homme de caractère, un cas d’école à lui tout seul dans l’univers des marques textiles. Un homme qui a créé au Pays Basque, une marque qui se vend partout dans le monde…
En 2009, alors qu’il est Directeur général de DC Europe, il créé avec les surfeurs Miky Picon, Patrick Beven et Jérémy Florès, et avec la bénédiction de Pierre Agnès, la marque MOSKOVA, une marque pleine de testostérone destinée aux sportifs aventureux qui aiment que leurs attributs virils soient protégés dans des sous-vêtements aussi beaux que confortables.
La marque est un succès… Or, en marketing, le succès d’une nouvelle marque sur un marché aussi concurrentiel que le sous-vêtement, tient à plusieurs ingrédients : la promesse du produit, son rapport qualité-prix, sa distribution et enfin son image… de marque justement. Mais déjà, pour Juan Gonzalez-Vega, responsable à l’époque des marques émergentes du groupe Quiksilver, ce succès tient avant tout « aux hommes qui animent cette marque, leur implication, leur charisme, la sincérité de leur démarche, la force de leurs réseaux ».
Car Juan Gonzalez-Vega sait que les affaires reposent davantage sur l’émotionnel que sur le rationnel, sur l’engagement humain plus que sur des business plans toujours plus ou moins tronqués qui ne sont là que pour rassurer les comptables.
Pour Moskova tous les ingrédients sont réunis. Car en plus de séduire des riders (surf, snowboard, skate), les produits ont rapidement tapé dans l’œil de sportifs charismatiques dans des disciplines spectaculaires comme le jiu-jitsu brésilien, les arts martiaux mixtes, la musique, le rugby, les sports mécaniques… Si Steve MacQueen était encore là, il porterait du Moskova…
Hélas ! La marque est en pleine croissance quand la crise frappe le groupe Quiksilver, et que ce dernier décide de se séparer des jeunes marques, même promises à un bel avenir.
Juan Gonzalez-Vega, qui est devenu le père adoptif de la marque, le beau-père qui la conduit à l’école tous les matins, qui lui donne à manger, qui l’habille pendant que ses papas sont absorbés par leur carrière, ne peut s’y résoudre.
Après de longs mois de transaction, il parvient à la racheter à Quiksilver, et il expose son nouveau projet à ses premiers ambassadeurs : Bruce Irons, Aritz Aranburu, Sunny Garcia, les surfeuses Coco Ho et Bruna Schmitz, les rugbymen Benjamin Fall et François Trinh-Duc, le tennisman Augustin Gensse, le rappeur Joeystarr mais aussi des stars des arts martiaux mixtes et ultimate-fighting comme Jon “Bones” Jones, Ricardo Arona, Kron Gracie, ou Stéphane Susperregui, et même Bixente Lizarazu grand amateur de tous les sports exigeants.
Un projet de marque à la fois humain et ambitieux guidé par l’excellence produit et le dépassement physique et émotionnel.
Aujourd’hui Juan Gonzalez-Vega est un homme heureux, il a gagné son paris, Moskova grandit, elle se porte très bien, et a de nouveaux territoires à conquérir… De son show-room de Biarritz, Juan expédie ainsi ses articles partout dans le monde à une communauté de fans qui aiment la marque à la fois pour ce qu’elle représente et pour l’excellence de ses produits.
Le parcours de Juan Gonzalez-Vega nous montre que l’on peut s’attacher à une marque au point de la sauver de la disparition, de la faire grandir et de créer autour d’elle une communauté, un écosystème qui la nourrit et qu’elle nourrit en retour.
De la même façon qu’il y a des webmasters sur Internet, force est de constater que Juan et les anges gardiens de Moskova sont des Brandmasters, des champions sévèrement caleçonnés…
© Franck Sallaberry pour Pays Basque Excellence.
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