Mélanie MARTICORENA

PORTRAIT : 

Derrière ses faux airs de Karin Viard, Mélanie Marticorena est une battante qui a su quitter une très belle carrière de Directrice commerciale internationale, pour retrouver son Pays basque natal. Renoncer à arpenter le monde, des Caraïbes jusqu’en Chine où elle travaillait régulièrement, pour s’établir à Biarritz a été un véritable choix de vie à un moment de son existence où tous ses succès professionnels avaient de moins en moins de sens, de saveur et de couleurs.

En effet, une fillette murmurait en elle depuis toujours, une fillette qui n’avait jamais oublié ses étés d’enfance, l’amour inconditionnel de ses frères et soeurs et de ses grands-parents, la couleur du soleil sur la plage au couchant, les pique-niques rituels, les rires sauvages et surtout ses projets esquissés avec toute sa jeune fratrie de créer un jour quelque chose tous ensemble, ici… Et un jour, sans crier gare, cette fillette a haussé le ton en elle. Les murmures sont devenus des cris qui lui demandaient de se réveiller, de plaquer sa vie bien tracée pour tenir ses promesses et réaliser ses rêves avant qu’il ne soit trop tard.

C’est ce qu’a fait Mélanie Marticorena en reprenant la barre de sa vie, quitte à lâcher celle d’un yacht professionnel ultraconfortable pour saisir le gouvernail de ce qui n’était au début qu’une barque fragile, une barque qu’elle a bâtie de toutes pièces et qui se nomme Kaldo.

Après avoir revisité les célèbres cales-dos de son enfance, mais fabriqués ici par des entreprises locales et pas en Chine, elle imagine pour demain toute une gamme d’accessoires de plage, des produits beaux, robustes et confortables qui donneront un jour à des milliers de fillettes comme celle qu’elle fut, des souvenirs d’étés sans fin, tissés de bonheur et d’écume, ce genre de souvenirs qui transforment les filles en exploratrices, en princesses et en magiciennes, et plus tard comme Mélanie Marticorena en exploratrice passionnée d’un monde parfois fou qu’il est bon de parcourir mais aussi juste d’observer, assise sur une plage et le dos bien calé.

Mon autobiographie

KALDO c’est l’histoire d’un retour aux sources. Ma source de vie à moi, c’est la plage, depuis l’enfance. En Juillet 1968, mon père, Beñat Marticorena, intègre à 18 ans la 1ère formation de Maitres-Nageurs Sauveteurs de la Grande Plage à Biarritz. Ma mère, Nicole Blanque, c’est la joie de vivre Biarrote, une silhouette élégante et sportive avec son deux pièces à triangles et son iconique cale-dos, qui reste, pour moi encore à ce jour, l’incontournable accessoire de plage. La plage, ce sont ces noms évocateurs que sont la Côte des Basques, Marbella, Milady, Ilbarritz, Parlementia… La plage, c’est aussi le clan, l’espace sacré, le lieu des retrouvailles, l’ADN de ma famille.

EN 2021 je décide de fonder KALDO S.A.S., qui conçoit et commercialise des accessoires de plage, entièrement fabriqués en France.

Avant de me lancer dans l’entreprenariat, j’ai travaillé durant presque 25 ans à l’international comme Directrice Commerciale, avec pour ambition de valoriser le savoir-faire et l’industrie française.

Après une carrière heureuse et riche de voyages et d’apprentissages, j’ai décidé de renouer avec ma terre, le Pays Basque, et d’y implanter mon entreprise de conception et réalisation de cale-dos de plage…et dans mes cartons toute une série de nouveaux projets exclusivement dédiés à l’univers de la plage.

J’aime vivre auprès des miens, à Biarritz, tous près de mes plages, écosystèmes fragiles et précieux que j’affectionne tout particulièrement. De cet amour de la plage est née KALDO, marque 100% française, qui revisite les accessoires de mon enfance passée au bord de l’océan

« Avec KALDO, mon ambition était de concevoir un objet entièrement fabriqué en France, la majorité des accessoires de plage provenant d’Asie. De proposer une alternative beaucoup plus haut de gamme et élégante à ce qu’on appelait à l’origine le pliant du pêcheur. Mais aussi de créer de la richesse locale. Ma plus grande fierté, c’est d’investir localement et de faire bénéficier les entreprises d’ici de mes investissements. Produire un cale-dos c’est faire travailler plus d’une dizaine de fournisseurs, tous établis en Nouvelle-Aquitaine »