Edouard Mongrand pays Basque Excellence
Distingué au titre de ses qualités personnelles, de son expertise digitale et pour la création de CallDoor qui aide les entreprises à protéger leurs salariés des excès du digital dans le cadre de leur droit à la déconnexion.

Notre Hommage : La première fois que j’ai rencontré Edouard Mongrand il s’appelait Nolan Spacey***, nous étions en 2003, à l’université de Berkley où j’attendais mon ami Eric Tillous qui essayait de négocier un post-doc.

Je sirotais une bière dans une taverne à l’entrée de la ville qui porte le nom de cette université qui a pondu davantage de prix Nobel que Harvard, – peut-être parce qu’il n’y a pas de prix Nobel d’avocat ou de Président des États-Unis -, ce lieu prestigieux où les profs font parfois cours en bermuda et en tee-shirt, c’est vrai, je l’ai vu… Mais ils ont le droit de tout faire : ils sont presque tous médaillés Fields… Le prix Nobel de mathématiques, mais pas d’élégance….

Nolan travaillait dans les telecom, pour ATT ou ComCast, ou les deux, je ne me souviens plus ; il était à la fois posé et extrêmement sympathique et je voyais briller derrière ses lunettes de Geek toute la gentillesse et l’intelligence du monde, du moins avant que Donald Trump ne prenne les commandes. Nolan développait une application qui rendait service aux personnes souffrant de handicap en leur indiquant des bénévoles à proximité pouvant les aider en cas de besoin. Je me souviens que lorsque Nolan a compris que je buvais de la bière sans alcool, car je conduisais et que les flics californiens sont vraiment tolérance zéro, il est parti d’un grand éclat de rire, et m’a payé un pinte de Bud, de la vraie. Même si la vraie Bud reste de la fausse bière…

La deuxième fois que j’ai rencontré Nolan Spacey, il s’appelait Edouard Mongrand, nous étions au bar de l’Hôtel Régina de Biarritz, et je l’ai immédiatement reconnu, à la différence près que ce coup-ci, il parlait parfaitement français.

Même air débonnaire, même intelligence dans le regard derrière les verres, même demi-sourire en coin qui semble à la fois s’excuser d’avoir commis une bêtise imaginaire et en même temps de la savourer comme un gamin espiègle.

Nolan Mongrand ou Edouard Spacey je ne sais plus, m’a parlé de son enfance à Bayonne, de ses amis de pena, de son parcours dans les telecom chez Bouygues, SFR, 5 sur 5, et surtout de son dernier projet CallDoor, qui aide les entreprises à protéger leurs employés de tous les excès du digital, des messageries professionnelles et des réseaux sociaux ; vous savez cette pollution corporate qui nous a tous transformés en chien d’Ivan Petrovitch Pavlov dès que nous recevons une alerte de notification, chez nous en famille, bien après les heures de bureau ; ces saletés de sonneries aux mélodies faussement agréables qui augmentent sans cesse notre charge mentale, nous empêchent d’être vraiment avec ceux que nous aimons, et qui en conduisent même certains, de plus en plus nombreux, vers le burn-out.

En écoutant Edouard Mongrand, car c’était bien lui en fait, je me suis dit qu’il n’y avait pas tellement de différence entre la Californie et le Pays Basque, que Google aurait très bien pu naître ici s’il y avait davantage de web-entrepreneurs qui font les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, et qu’alors il y aurait du travail pour deux siècles… J’ai pensé à l’immobilier et au tourisme qui étouffent notre économie en détournant les investisseurs locaux vers l’argent facile, en étranglant les classes moyennes, et en saturant nos routes… Et puis l’optimisme, un temps voilé par les nuages gris du cynisme, est revenu au galop, car Edouard Mongrand me souriait, que CallDoor était un projet si utile et bon pour la qualité de vie de tous les employés que l’on pourrait le rebaptiser CoolDoor, et que j’avais en face de moi un vrai Digitalent qui partait à la conquête de la France depuis 2015 et pourquoi pas du monde, demain.

Là j’ai eu envie de lui dire “Ed, mon grand, tu m’épates !” mais je n’aime pas les familiarités et je respecte trop nos distingués pour cela… Alors, je me suis contenté de commander une seconde tournée de café…

Oui, j’étais passé de la bière sans alcool avec Nolan, au café noir avec Edouard, et il me tardait de boire une bière noire, une bonne Guinness, un jour, avec les deux, dans un pub de Londres, et qui sait, il y aurait peut-être là-bas un Clifford Barnes qui leur ressemble…

Blague à part, merci Edouard Mongrand pour ce que vous faites d’ici pour réussir partout ; car si vous réussissez, ce dont nous ne doutons pas, vous créerez des emplois et de la richesse pour nous tous, et même si vous n’atteigniez pas vos ambitieux objectifs tout de suite, vous nous montrez l’exemple, vous tracez la voie de ce qu’il faut faire en tournant notre Pays Basque vers l’eldorado des nouveaux services digitaux d’avenir.

*** Nolan Spacey est un pseudonyme pour préserver la vie privée de l’original qui ne souhaite pas que son compte LinkedIn soit saturé ; )

© Franck Sallaberry pour l’Institut Pays Basque Excellence.

 

Son autobiographie :

Né en 1975 à Bayonne, Edouard a toujours été très attaché à sa région. Après avoir passé son enfance à Bayonne, il part à 18 ans poursuivre ses études à Toulon, Pau, pour finir par une école de commerce à Montpellier.

Il rentre ensuite dans l’univers des Telecom en 2000 à différents postes en Commerce et Marketing entre Bordeaux et Paris chez Bouygues Telecom puis SFR.

En 2008, il a l’opportunité de revenir sur la région en tant que responsable d’une agence commerciale filiale de l’opérateur SFR. Ayant vu évoluer la technologie, le matériel et l’usage, il trouve que certains comportements deviennent parfois excessifs et qu’il faudrait aider sur cela. Il décide de lancer en 2015 son entreprise afin d’aider les gens à mieux maitriser l’usage des nouvelles technologies.

Papa de 2 filles, il est passionné par la mer et les sports nautiques. Il partage ainsi son temps entre travail, famille et copains notamment avec ceux de sa Pena bayonnaise, les Basoko Lagunak, avec qui il ne rate jamais l’occasion de profiter de bons moments.

VOUS

Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?

James Bond pour le côté aventurier qui voyageait à travers le monde. Adorant voyager, j’essaye d’ailleurs de faire le tour du monde des pays et lieux que James Bond a visité. Il m’en manque encore beaucoup.

Je suis également fan de tous les super-héros et j’aimerais bien parfois disposer de certains de leurs pouvoirs 😉 dans la vie de tous les jours.

Quelles sont les valeurs qui vous sont essentielles ?

Amitié, Solidarité, tradition

Ces valeurs sont pour moi essentielles pour avancer en étant heureux. Elles sont d’ailleurs le symbole de ma vision du Pays Basque.

Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?

Joie de vivre et générosité

Bref une belle personne avec qui on aime passer des moments.

VOTRE TRAVAIL

Quel a été votre premier job dans la vie ?

Balayeur à la ville de Biarritz. Je suis ravi et fier d’avoir fait ce travail difficile (horaire, physique…) comme premier job. Cela m’a beaucoup appris et m’a fait prendre conscience des différences entre monde “scolaire” et monde du “travail”.

A quoi ressemble une de vos journées ?

Levée vers 07h00 : rapide check mail et réseaux sociaux.

Puis aide sur la préparation de mes enfants.

Arrivée au boulot vers 9H, après je m’organise en fonction des priorités du moment (commerce, marketing, produit,…)

Si je ne suis pas en déplacement, je pars chercher mes enfants vers 18H pour retour à la maison

Je me remets ensuite devant l’ordinateur pour traiter certains points.

Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?

Honnêteté, Respect des engagements (notamment sur les délais de réponse), esprit d’équipe… etc

VOTRE PAYS BASQUE

Quel est votre meilleur souvenir au Pays Basque ?

Les week-end “méchoui” que l’on organise avec ma Pena Basoko Lagunak. Chaque année, depuis plus de 20 ans, nous avons fait cet événement afin de se retrouver entre familles et amis, dans des bergeries à Louhossoa ou autres magnifiques lieux. Des moments uniques que l’on partage.

Et également toutes mes fêtes de Bayonne 🙂 avec toutes les belles valeurs que l’on peut y trouver

Quels sont les endroits que vous aimez fréquenter ?

Bayonne car c’est vraiment une ville magnifique.

Sinon, je suis un vrai amoureux de l’océan. Comment ne pas déconnecter après une journée Paddle puis un petit apéro ou déjeuner en bord de mer.

Ce qui est génial sur la Côte Basque, c’est que l’on trouve des ambiances différentes quelle que soit la ville, côté français (Anglet, Biarritz, Bidart, Guéthary, St Jean, Socoa, Ciboure…..) ou espagnol (St Sébastien, Getaria…). À chaque lieu sa magie et sa beauté.

À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?

Un Pays Basque plus entreprenant et qui générerait un peu plus de business afin que toutes les personnes originaires d’ici puissent trouver facilement un travail cohérent avec leur diplôme et expérience. Un Pays Basque où l’immobilier serait également plus accessible à tous les locaux.

VOTRE QUESTION

Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?

Pourriez-vous me donner la technique et solution pour pouvoir se téléporter ?