Benoît MARTY

Notre hommage : Benoît Marty est typiquement le genre de Kréateurs que nous adorons à l’Institut Pays Basque Excellence.

Ce quadra issu d’une famille de paysans occitans dont une branche généalogique est originaire de Navarre, vient au Pays Basque depuis qu’il est enfant. Il a vu notre pays évoluer, et comprend l’importance de le développer tout en préservant son caractère unique.

Après une formation d’ingénieur doublée d’un master de psychologie sociale lui même triplé d’études en Aménagement du Territoire, ce géant à la voix douce et au regard inspiré, s’associe en GAEC pour cultiver 330 hectares de cultures bio, notamment de l’ail, des variétés d’oignons, et des légumes, dans le Gers. Leur groupement agricole devient un acteur majeur de l’agriculture biologique et connait un immense succès pendant une dizaine d’années.

Quand l’aventure se termine par défaut d’un des associés, Benoît, un peu désabusé se demande ce qu’il va faire…

Il se tourne alors vers deux choses : son pays de coeur : le Pays Basque, et sa passion pour les deux roues ; en effet Benoît retape de vieilles motos depuis qu’il a quinze ans. Il a ainsi une belle collection d’engins à deux roues, surtout des marques françaises d’avant les années 50… mais aussi des modèles cultes de Japonaises, d’Anglaises et ou de belles Allemandes !

Après avoir travaillé dans le bio pendant des années, Benoît a l’âme écolo, une main verte et l’autre couverte de cambouis. Il décide donc de s’installer avec son épouse Mariette, architecte urbaniste, sur les hauteurs de Saint-Pée-sur-Nivelle, pour que son fils jouisse d’un cadre de vie agréable.

Benoît s’imprègne du style de vie d’ici, à la fois rustique et branché, entre terres et côte, entre agriculteurs et surfeurs, et une nouvelle idée germe peu à peu sous les mèches grises de sa barbe de philosophe de la bonne vie.

Il rêve d’un deux roues un peu roots, un peu badasse, entre utilitaire et jouet old school : un deux roues électrique qui se fondrait parfaitement dans le paysage, qui aurait le charme de la moto et le côté pratique d’un scooter. Une sorte de véhicule copain, fidèle et indestructible, avec qui l’on pourrait traverser la vie de son adolescence à la maturité, en maillot de bain ou en costume de marié.

Avec son épouse et son futur associé, il commence à plancher sur un design et très vite né XUBAKA, un engin aux lignes pures et aux pneus surdimensionnés, le genre d’engin que vous voulez posséder au premier regard, qui fait penser à une version moderne de la Triumph de Steeve McQueen dans La Grande Évasion…

Fort de ce projet, Benoît intègre l’écosystème de l’Estia pour être accompagné sur le plan technique, administratif et financier…

Deux ans après, fin 2018, le projet en est à la phase du prototypage final. Xubaka roulera en version équivalent 50 cm3 début 2019… Une version 125cm3 est dans les cartons, ainsi que de nombreuses options. L’engin sera personnalisable à souhait, et trouvera de nombreuses applications au sein des entreprises, dans le tourisme et bien entendu chez les amateurs de ce genre de Motoys© craquants, c’est à dire à peu près tout le monde entre 14 et 140 ans..

Xubaka risque de devenir très vite un engin emblématique du Pays Basque comme le pick-up l’est pour les États-Unis ou le Vespa pour l’Italie, et déjà des précommandes arrivent des quatre coins du monde… Il n’y en aura probablement pas pour tout le monde… Et l’entreprise a des chances de créer de nombreux emplois intelligents ici.

Un des rêves de notre Institut étant de faire du Pays Basque le pays d’Europe le mieux équipé en véhicules hybrides et électriques, Xubaka contribue à nous approcher de cet objectif pour 2030, même si c’est à 50 km/h au début.

En cela nous admirons les créateurs comme Benoît Marty qui avec une incroyable humilité et d’un pas serein, a réalisé en à peine deux ans et avec l’aide d’une épouse visiblement aussi brillante que lui, et les équipes de l’Estia, un engin qui peut devenir le symbole du renouveau de notre économie tournée vers l’innovation, l’écologie et les nouvelles mobilités.

Pour tout cela cher Benoît, nous vous remercions ; grâce à des visionnaires tels que vous le Pays Basque de demain a des chances de rester aussi beau que celui d’hier et d’aujourd’hui, et nous pourrons le parcourir sur Xubaka, en sifflotant le générique de STAR WARS et en pensant à l’ami fidèle de Han Solo qui l’a inspiré, ce singe géant qui comme vous, tient souvent un fer à souder d’une main et dégomme les Stormtroopers à l’arbalète-laser de l’autre.

© Franck Sallaberry pour l’Institut Pays Basque Excellence.

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