Cécile DUPUCH - Pays Basque Excellence
Chargée des relations avec le monde des sciences et de l'innovation.

21 juin 73, Bayonne, les Pyrénées, l’Atlantique… mes racines. Une enfance heureuse, entre montagnes et océan. Et déjà cette soif d’apprendre. Je suis bonne élève. Choisir une orientation post-bac ? Un casse-tête…Tout m’intéresse, la bio comme les langues. Je serai finalement chimiste, ou plutôt prof, ou encore mieux : communicante scientifique ! A Nancy pour organiser un festival de film de chercheurs, à Paris pour piloter la com d’un institut de recherche en informatique, à Nouméa pour créer un observatoire de l’environnement, à Avignon pour protéger les populations des inondations. Et… à Biarritz. La boucle est bouclée, j’ai retrouvé « mon » océan, j’ai retrouvé « mes » montagnes, j’ai retrouvé mes racines. J’inspire… J’expire…

VOUS

Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?

Mon père, je pense. Qui nous faisait gravir les montagnes, surfer les vagues, dévaler les pentes neigeuses, glisser sur l’eau, respirer la nature…

Quelles sont les valeurs qui vous sont essentielles ?

La curiosité, l’ouverture, la confiance… Avec lesquelles nous pouvons nous découvrir, l’un et l’autre… Et vivre et bâtir de belles choses, ensemble.

Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?

Un sourire et des p’tits yeux verts qui pétillent… Et ce petit côté rebelle qui n’aura pas échappé à ceux qui m’auront le mieux aimée…

VOTRE TRAVAIL

Quel a été votre premier job dans la vie ?

Mon tout premier job ? Vendre journaux et cigarettes dans une maison de la presse d’un village du Béarn. Gitanes maïs pour le papé du coin de la rue, cartouche de clopes pour les plus stressés, Le Monde pour les intellos, Sud Ouest et La République pour les plus locaux, magazine osé pour les plus coquins, loto et « gratte-gratte » pour les plus joueurs… Un défilé incessant et haut en couleur de personnages pressés, exigeants et drôles.

À quoi ressemble une de vos journées de travail aujourd’hui ?

Je travaille à Anglet, le plus souvent, chez moi ou à Olatu Leku, sur les rives de l’Adour. Tantôt à la recherche de l’énergie et des idées qui fusent dans un espace de coworking, tantôt à cultiver calme et sérénité pour me concentrer et … créer !

Mon moteur : apprendre. Interviewer un chercheur, un expert, un entrepreneur, un « start-uper »… Plonger dans son univers, aussi passionnant que complexe. Et traduire. Transmettre. Expliquer. Et bâtir une stratégie de communication judicieuse et cohérente pour modeler son image, accroître sa notoriété et sa visibilité.

Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?

L’intelligence, le talent créatif.  S’entourer de collaborateurs brillants : le meilleur chemin pour prendre du plaisir dans ses projets et … frôler l’excellence 🙂

VOTRE PAYS BASQUE

Quel est votre meilleur souvenir au Pays Basque ?

Une sensation. La sensation de n’être qu’un grain de sable, soulevé, poussé, tourné, virevolté. La vitesse, la puissance, la folie de la vague à laquelle j’ai lancé le défi de jouer.

Quels sont les lieux que vous aimez fréquenter ici ?

L’appel de l’océan est irrésistible. Hiver comme été, errer sur une plage ou sur une jetée, à Anglet, ou Guéthary, Bidart ou Biarritz. Le matin ou le soir, seule ou accompagnée… S’arrêter. Ne pas respirer. Respirer. Encore et toujours.

À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?

Dans mes rêves les plus fous, je vois le Pays Basque comme le territoire qui, le premier, aurait compris. Compris que sans la nature, sans la Terre, sans le règne animal et végétal, l’Homme n’existe pas. Entendu et admis les alertes lancées par les scientifiques sur le déclin de la biodiversité, le changement climatique, la surexploitation des ressources naturelles… Dans mes rêves, l’être humain tenterait de se reconnecter à la terre, à l’air, à l’eau. Nous avons le temps, encore…

VOTRE QUESTION

Quelle question aimeriez vous poser si vous étiez sûr(e) d’avoir la réponse ?

C’est quoi, l’amour ?