Martine Conquéret : la conquérante au sacré cœur

À la fois créatrice d’événements, enquêtrice de terrain, femme de foi et amoureuse des arts, Martine Conquéret est de ces figures discrètes et lumineuses qui bâtissent, pas à pas, des ponts entre le ciel et la terre.

À Bayonne, elle est surtout connue comme la fondatrice du Festival du Cinéma Chrétien, qu’elle dirige depuis 2017 avec une énergie bienveillante et une passion communicative. Mais derrière cette vitrine culturelle se cache une trajectoire riche, tissée de résilience, de musique, de théâtre, de prière… et d’amour pour les autres.

Une vocation forgée par la musique et la scène.

Née à Bordeaux en 1963, dans une famille marquée par un grave accident survenu à son père avant sa naissance, Martine grandit dans un environnement à la fois éprouvé et stimulant. C’est sans doute dans cette enfance entre ombre et lumière que se forme son regard sensible sur la vie et sur les êtres. Très tôt, ses parents lui transmettent l’amour de la musique classique. À six ans, elle découvre l’opéra – L’Amour des trois oranges – et tombe sous le charme de la scène.

Adolescente, elle chante, joue, observe, écrit. Elle explore les coulisses du Grand Théâtre de Bordeaux, collabore à la rédaction d’un journal culturel, devient hôtesse, figurante, chroniqueuse de l’ombre. Elle engrange un savoir pratique, une intelligence du spectacle « par imprégnation », qui, plus tard, nourrira son incroyable aisance dans l’organisation d’événements.

De la chanson à la comédie musicale.

Après des études en relations publiques et gestion commerciale, Martine multiplie les expériences : commerciale, secrétaire, enquêtrice pour des instituts de sondage, elle explore le monde professionnel tout en gardant sa flamme artistique intacte. À Bayonne, où elle s’installe en 1993, elle rejoint les Ateliers Chansons de Pierre Abeberry, écrit et interprète ses propres textes, monte des récitals mêlant chant, théâtre et danse. En 2006, elle enregistre un album au titre révélateur : Éclectique.

Son chemin artistique croise bientôt sa foi. En 2007, elle fonde l’Atelier Notre-Dame, où elle enseigne le théâtre et met en scène des œuvres originales empreintes de spiritualité, souvent créées collectivement avec ses élèves. De cette aventure naîtront plusieurs comédies musicales jouées à la cathédrale de Bayonne, dont Le Fils Prodigue ou Le Serviteur de Marie, consacrée à l’abbé Cestac.

Une passion : le cinéma au service du sens

Cinéphile depuis toujours, Martine décide en 2017 de créer un festival de cinéma chrétien, d’abord pour financer un spectacle… puis par conviction. Le succès est immédiat. Porté par sa rigueur d’organisation, sa chaleur humaine et son sens de la programmation, le Festival du Cinéma Chrétien de Bayonne devient rapidement une référence. En 2025, il fêtera sa 7e édition au CGR de Bayonne.

Avec un public fidèle et une équipe soudée, elle propose chaque année une sélection de films porteurs de valeurs universelles, capables de toucher croyants comme non-croyants, de rassembler les familles et de susciter le dialogue. Car, comme elle le dit : « Je ne suis pas là pour convaincre, seulement pour toucher le cœur de chacun ».

Une foi active et enracinée

La vie de Martine est traversée par une foi profonde et joyeuse, reçue dès l’enfance, enrichie par l’étude (elle suit depuis quatre ans des cours de théologie à l’ATPA), et incarnée dans l’action. Son attachement au Pays Basque, terre d’accueil et d’inspiration, se reflète dans ses promenades méditatives à Socori, sur les bords de la Nive ou devant les couchers de soleil d’Anglet. Elle y puise le souffle nécessaire pour créer, pour écouter, pour transmettre.

Femme de prière, mais aussi femme de terrain, elle n’oppose jamais spiritualité et efficacité. Son quotidien mêle avec fluidité enquêtes de terrain, recherches de financements, montage de dossiers, gestion logistique, programmation, communication, sans jamais perdre de vue l’essentiel : l’humain, l’instant présent, la joie du Christ.

Une conquérante… du cœur sacré.

Ce qui frappe chez Martine Conquéret, c’est sa capacité à faire de chaque projet un acte d’amour. Amour de la beauté, de la parole juste, de l’art sincère. Amour du public, des artistes, des invisibles. Et surtout, amour de la transmission. Celle qui se dit souvent « guidée », sans chercher à tout maîtriser, avance avec foi, intuition, méthode et douceur. Une conquérante discrète, mais déterminée. Une bâtisseuse d’événements, mais surtout de liens.

À l’heure où le Pays Basque cultive l’excellence sous toutes ses formes, Martine Conquéret incarne cette excellence de l’âme. Une femme dont le talent est de semer des graines de sens, et d’en faire éclore des émotions durables. Oui, Martine est bien la conquérante du cœur.

 

Voici son Autobiographie :

Née à Bordeaux le 30 novembre 1963 et baptisée le 8 décembre (le jour de l’Immaculée Conception) : ce n’est pas rien !

(C’est que quelques années plus tard, alors que des années ont passé que tu prends conscience que ta vie finalement est guidée.)

Des parents d’origine bordelaise avec un mélange de Breton, de Landais, de Gersois et même de Prusse ! Ce qui fait des caractères pétillants et vifs au sein de la famille.

D’une fratrie de 5 frères et sœurs. Je suis la 4e.

En 1962, mon père a eu un très grave accident de voiture qui l’a plongé pendant un mois dans le coma et aussi à cause d’un grave traumatisme crânien qui l’a rendu invalide.

Nous sommes deux à être nés après l’accident : mon jeune frère et moi-même.

Ce drame a fracturé le couple de mes parents, fragilisé notre famille, anéanti leurs propres parents, touché profondément leurs propres frères et sœurs.

Maman a été obligée de se mettre à travailler, à devoir gérer les bambins que nous étions et la maladie de mon père, à gérer ses propres émotions.

À la maison, mon père s’est aussi beaucoup occupé de nous en particulier dans l’aide à revoir nos cours et à la préparation de nos devoirs.

Malgré les circonstances, derrière le sourire de chacun de nous, il a fallu se battre et relever la tête.

C’est certainement cela qui a donné à chacun de nous une certaine force de caractère.

Dès l’âge de 16 ans, nous avons tous travaillé aux vacances scolaires et avons pris conscience de la valeur des choses. Et que rien n’est acquis.

Depuis ce drame familial, j’ai toujours gardé dans la tête que du jour au lendemain nous pouvons tout perdre et ne devenir “rien”.

Des souvenirs d’enfance ? Souvent oubliés dans la mémoire de l’inconscient.

Mais tout de même beaucoup de jeux avec mes frères et sœurs, et aussi avec les cousins et cousines. Nous avons la chance d’avoir eu cette possibilité de jouer dans de grands champs de différentes propriétés possédées dans notre famille. Aussi beaucoup d’imagination comme jouer à l’école ensemble, faire du théâtre, chanter, créer des kermesses familiales, etc.

Mes parents étaient férus de musique classique. Ils nous ont donné le goût et la passion de la musique classique pour ainsi tous devenir des mélomanes.

Ainsi, déjà dans le ventre de ma mère, j’ai été touchée par les mélodies des grands compositeurs.

Nous avons eu la chance aussi d’être emmenés au Grand-Théâtre de Bordeaux. À 6 ans, j’ai vu mon premier opéra « L’amour des trois oranges » de Prokofiev.

Ainsi mes yeux ont vu et mes oreilles ont entendu de nombreux opéras, opérettes, des ballets, des concerts.

À l’âge de 16 ans, je suis entrée dans un groupe d’amateurs au Grand Théâtre où j’ai commencé à chanter et à jouer la comédie.

Et en 1981, Il s’en est suivi que j’ai participé à l’écriture d’un journal distribué aux spectateurs pour leur permettre de mieux découvrir les artistes. Aussi ai-je eu la chance d’assister à plusieurs répétitions avec pour objectif d’interviewer les chanteurs lyriques, les metteurs en scène et les chefs d’orchestre. En attendant leurs pauses, c’est alors que j’ai observé tout ce qu’il se passait : observer les jeux de scène des artistes, les indications du metteur en scène, le travail technique de tout le personnel qui gravite autour de la scène, etc. De plus, j’ai fait de la figuration dans certains opéras. Et j’ai pu aussi profiter de certains spectacles en étant hôtesse d’accueil des spectateurs.

J’ai observé, emmagasiné énormément d’informations…

J’ai eu aussi la chance de travailler au secrétariat de la direction du grand-théâtre tout en poursuivant mes études. Et donc de me promener dans le bâtiment, d’aller dans les services techniques… de voir l’air de rien comment se construisait un spectacle.

Au fil du temps, j’ai vu beaucoup de répétitions générales, de spectacles. J’aimais aller en coulisses et j’ai ainsi appris beaucoup sans en avoir conscience.

Ma formation scolaire, pendant ce temps, a été assez épique. Jusqu’à la 5e dans une école religieuse, j’y ai appris les valeurs fondamentales de la vie. Il y avait une certaine rigueur. J’y ai appris aussi le respect comme ce fut le cas avec l’éducation donnée par mes parents.

Deux temps extrêmement importants ont marqué ma vie : ma première communion et ensuite lorsque j’ai fait à la fois ma communion solennelle, ma profession de foi et ma confirmation : c’est seulement il y a quelque temps que j’aie réalisé l’importance de ce que j’avais vécu et comment je les avais vécus. La foi m’a été transmise par mes parents, par les religieuses et par les prêtres que j’ai pu rencontrer dans ma vie.

J’ai toujours été marqué par ce prêtre au Cours Albert Le Grand à Bordeaux, qui au moment de l’élévation de l’hostie lors de la Consécration eucharistique. Son geste était magnifique et ses paroles me sont toujours restées en mémoire : « Mon Seigneur et mon Dieu ».

Même si j’étais sérieuse et appliquée, je n’étais pas une fan de l’école, ni très douée dans les études. Ma tête était ailleurs…

Il a fallu enfin que j’arrive en seconde dans une section technologique, pour que j’arrive à passer le bac et recevoir une formation de secrétaire.

Et c’est lorsque je suis arrivée à l’université qu’enfin j’ai pris goût aux études. Ce qui a fait que j’ai une formation en relations publiques et gestion commerciale.

Et même aujourd’hui je continue à suivre à me former puisque depuis 4 ans je suis des cours à l’antenne de théologie des Pays de l’Adour (ATPA). Et avec toujours une grande envie d’apprendre.

À l’époque de mes études universitaires, j’ai commencé à aller en boîte et donc à découvrir d’autres musiques autres que la musique classique. Et en 1986, j’ai commencé aussi à chanter de la chanson française.

Dans le cadre de mes études, j’ai réalisé deux mémoires sur le monde du spectacle en particulier sur les différents modes de gestions des théâtres lyriques en France. Ce qui m’a permis de découvrir tous les services qui composent l’organisation d’un théâtre, d’assister à des mises en scène techniques sur la lumière en particulier.

Après un stage dans le domaine du marketing au service de communication du théâtre de Graslin à Nantes où j’ai continué à découvrir ce monde, par la suite, pour diverses raisons, j’ai pris un chemin radical et tout autre. Trop long à expliquer pourquoi.

Toutes ces années d’apprentissage du milieu de la scène m’ont permis d’apprendre par l’observation beaucoup de choses.

Ma vie professionnelle a commencé en 1989 : j’ai été commerciale pendant plusieurs années, secrétaire d’agence.

Pour me faire plaisir, j’ai pris des cours de chant particuliers, des cours de théâtre, de comédie musicale en partant du principe que finalement en étant sur scène c’est bien de savoir chanter, danser et jouer la comédie.

En 1993, arrivée à Bayonne, je suis entrée aux “Ateliers Chansons de Pierre Abeberry”. Là j’ai découvert Brassens, Piaf, Brel, Boris Vian. J’ai chanté seule sur scène. Cet atelier chanson est basé sur aussi l’écriture de chansons originales.

Plusieurs personnes m’ont écrit des chansons, puis je me suis moi-même lancée dans l’écriture.

De là, en 2002 ai-je commencé une série de récitals où le chant, la danse et la comédie se sont côtoyés. En 2006, j’ai produit un disque “Eclectique” : cela me correspondait bien. Je reconnais aussi que j’étais souvent prise par le trac.

De fil en aiguille, ma vie s’est construite sur 2 axes : le monde professionnel pour subvenir à mes besoins du quotidien et ma passion pour le monde artistique.

Aussi ai-je trouvé un métier qui a pu me permettre d’adapter mon emploi du temps à ma passion : la Providence a fait que je suis devenue enquêtrice pour différents instituts de sondages. Et cela fait depuis 2002. Depuis je travaille, j’interroge des interviewés soit au téléphone, en face à face chez eux, dans les entreprises. Les sujets d’enquête sont très variés. Ce sont souvent des enquêtes nationales, voire internationales.

L’air de rien, avec toutes les personnes rencontrées, j’ai appris beaucoup de choses dans le domaine de la culture générale.

2007, nouveau virage !

Grâce à un abbé, j’ai commencé à donner des cours de théâtre à Arcangues, à proposer des stages de théâtre à l’abbaye de Maylis (dans les landes).

Sont nées alors des saynètes écrites aussi bien par les élèves que moi-même qui ont ainsi donné naissance à des spectacles en lien avec la foi. « Larmes et Sourire de Noël », « Sourire de Dieu, Sourire de Pâques ». Spectacles quelquefois montés très rapidement. De véritables challenges réussis grâce à la volonté et à la patience des participants.

Par la suite cet atelier a pris le nom de l’Atelier de Notre-Dame et l’association s’est installée à Bayonne. De fil en aiguille sont nés avec l’écriture à plusieurs mains des livrets de comédies musicales.

Ainsi ont été créé à la Cathédrale de Bayonne les oeuvres musicales suivantes “Le fils prodigue” (2014), “Le Serviteur de Marie” (2015 – sur l’abbé Louis-Édouard Cestac), “Un voyage à Fatima” (2017).

Tout ce que j’ai appris plus jeune par l’observation, s’est révélé dans la mise-en-scène, la réalisation, la production et la communication de ces spectacles ! Incroyable ! J’ai fait de la régie générale comme si j’avais fait toute ma vie !

En 2017, parce qu’aussi passionnée par le cinéma et ce depuis très jeune, j’ai créé un festival de cinéma chrétien. Au départ, c’était pour aider à financer le spectacle de 2017. Les projections se sont passées à la fois dans un collège et au cinéma du CGR du centre-ville de Bayonne.

Par la suite ce festival est devenu une véritable entité, indépendante du théâtre.

Et depuis 2018, tout se passe au CGR. Nous sommes très bien accueillis par son directeur et son équipe, depuis nous travaillons ensemble pour proposer chaque année un programme durant 7 jours au mois de septembre.

Le Festival du Cinéma Chrétien de Bayonne est devenu une association en 2019.

Et le théâtre ?

En 2020, à l’époque du covid, nous avons écrit une nouvelle œuvre musicale : “Chacun le cherche”. Mais différentes circonstances ont fait que l’Atelier Théâtre de Notre-Dame s’est arrêté. Cette œuvre existe… peut-être verra-t-elle un jour le jour.

Ainsi en 2025, nous lançons la 7e édition du Festival du Cinéma Chrétien de Bayonne qui va présenter 8 films au CGR de Bayonne : https://www.festivalcinemachretien.com/

Réservations : https://www.cgrcinemas.fr/evenements/45985-7eme-edition-du-festival-du-cinema-chretien-de-bayonne/

Vous l’aurez compris, c’est ma foi qui guide ma vie au quotidien et mon désir de la dire pour la faire connaître et la transmettre à d’autres.

Je ne suis pas là pour convaincre, seulement pour toucher le cœur de chacun.

Le reste… c’est une affaire entre Dieu et chacun…

Et en même temps j’ai bien les pieds sur terre. J’ai toujours gardé à l’esprit de l’importance d’entreprendre. En conséquence, de savoir prévoir, organiser, commander, contrôler tout évènement à créer et à réaliser.  Et donc de retomber sur ses pattes sur un plan matériel et budgétaire.

Comme on dit : “La tête dans le ciel et les pieds sur la terre”.

Avec toutes ces années, j’ai appris le métier d’enquêtrice. J’ai développé, grâce à ce métier, l’écoute des autres. Et en parallèle j’ai développé mes capacités d’organisatrice d’évènements.

Pour continuer ma carrière professionnelle, c’est vrai que j’aimerais pouvoir vivre de ma passion de créatrice et conceptrice d’évènements pour des entreprises, des institutions.

Alors si mon profil vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter… il y a encore du temps avant d’arriver à la retraite…

Ce que j’aime : la cuisine, la photo, le cinéma, la musique classique, la lecture (même si actuellement je suis dans une période où je ne sais pas prendre le temps de lire), l’écriture, marcher et nager, écouter et regarder la nature.

Essentiel à mes yeux : ma famille, mes frères et soeurs, mes neveux et nièces, mes petits neveux et nièces, mes cousins et cousines, mes oncles et mes tantes.

Il est en de même de mes amis.

Ma devise : rester dans la joie de la naissance et de la résurrection du Christ.

 

Notre célèbre questionnaire :

 

SUR VOUS :

Quel héros vous fascinait quand vous étiez enfant ?

Audrey Hepburn, Chopin, Cendrillon (oui oui), les filles du Dr March.

Quelles sont les valeurs qui vous sont essentielles ?

Le respect de la vie humaine, la politesse, l’attention aux autres, l’esprit d’entraide, la fidélité.

Quel souvenir aimeriez-vous laisser à ceux que vous aimez ?

De quelqu’un de joyeux et qui les aimez.

Quelles sont selon vous les clés du bonheur personnel ?

Prendre conscience que chaque moment vécu dans la journée est un moment important, le goûter et l’apprécier.

Par exemple de prendre le temps de savourer une boisson que nous apprécions, de regarder la nature, de vivre au présent les rencontres que nous faisons, d’apprécier le moment que nous vivons.

Regarder les choses avec positivité, rester dans la joie malgré les tourmentes. Toujours se dire que d’un mal sort toujours un bien.

Savoir prendre du recul quand il faut en partant de chez soi, de son lieu habituel et de s’éloigner de nos habitudes. Être dans le silence. Savoir se retirer du monde et entrer en étroite communion avec la nature et Dieu. Prier.

Quand je prie, je demande souvent au Seigneur de rester dans la joie de sa naissance et de sa résurrection.

SUR VOTRE MÉTIER :

Quel a été votre premier job dans la vie ?

Alors que j’étais encore lycéenne, j’ai commencé à travailler dans un supermarché, l’un des premiers de Bordeaux « Les Halles Lagrue » où j’ai fait à la fois de la mise en rayons de bouteilles de vins et je réalisais les papiers cadeaux des bouteilles achetés par les clients pour les offrir. Je me souviens que je composais de jolis « paquets » pour faire plaisir.

À quoi ressemble une de vos journées de travail ?

Il y a des moments j’ai l’impression de vivre plusieurs journées en une seule. Mes semaines ne sont jamais pareilles. Je peux travailler chez moi comme travailler à l’extérieur. Faire beaucoup de route comme rester sur un seul endroit. Voir du monde ou alors seulement les entendre au téléphone toute la journée. Travailler sur un ordinateur au fil des heures qui passent du matin au soir.

Quelles sont les qualités professionnelles que vous appréciez ?

Force de travail, rigueur, sens du travail bien fait, l’écoute, la capacité à s’adapter à toute situation, la polyvalence, le sens du général comme du détail.

Quels sont selon vous les secrets du succès professionnel ?

Le succès professionnel est pour moi avant tout l’épanouissement dans son métier et la joie de l’exercer.

SUR VOTRE PAYS BASQUE :

Quel est votre meilleur souvenir au Pays basque ?

Mon enfance, mes retrouvailles avec mes cousins et mes cousines, mes frères et sœurs, mes oncles et mes tantes en particulier à « La Plane », ou à Urrugne chez une cousine germaine de ma grand-mère.

C’est à Urrugne aussi où j’ai révisé mon bac. Alors que j’étudiais, j’avais la vue des Pyrénées face à moi qui me permettait de respirer.

Quels sont les lieux que vous aimez y fréquenter ?

Aller à la chapelle de Socori est un lieu ressourçant pour moi. Cela m’arrive dans le cadre de mon travail lorsque je viens dans le secteur de venir y déjeuner. Alors que je suis dans le jardin entrain de déguster mon repas, j’écoute les oiseaux et le vent qui souffle dans les arbres. Cela me détend et me repose. Cela m’apaise. J’en viens à fermer les yeux pour écouter cette nature qui me régénère et entrer en relation avec notre Créateur.

J’aime beaucoup le chemin de halage le long de la Nive. Le plaisir d’être au bord de l’eau, de marcher, de regarder et d’admirer les magnifiques maisons que nous pouvons croiser.

Parcourir la campagne basque. Allez marcher sur les chemins où parfois il est possible de tomber sur des bâtiments, des bijoux incroyables du temps.

Assister à un magnifique coucher sur la Côte des Basques ou sur l’une des plages d’Anglet.

Marcher dans les rues de Bayonne, y sentir l’ambiance.

Comment définiriez-vous l’identité et la culture basque ?

Les chants, l’accent basque, les maisons basques avec leur spécificité, la culture des valeurs ancestrales, ce sentiment où il fait bon vivre et où il est possible d’avoir ce sentiment d’être toujours en vacances alors que nous travaillons.

À quoi ressemblerait votre Pays Basque Idéal ?

Qu’il garde ses valeurs d’autrefois adaptées à notre monde d’aujourd’hui. Qu’il s’appuie sur les valeurs “originelles” de son histoire pour rester cette région pas comme les autres.

Quelle est votre Grande Question à Vous ?

Quand est-ce que les gens vont se rendre compte que la seule façon d’être heureux c’est de chercher à faire le bien et à vouloir le bien pour tous ?